30.9.08
22.9.08
1EnfantDePlus continue
C'était trop dimanche dernier, tandis que nous continuions à donner des frais scolaires et à chercher comment nous pourrions développer 1EnfantDePlus… où devons-nous porter notre attention ?… L'éducation est importante… mais la plupart de nos enfants ne peuvent même pas faire plus d'un repas par jour… et quelquefois même pas… et nous voulons leur donner une éducation. Est-ce que ça va réellement changer leur vie, ou devons chercher ailleurs ? Que se passerait-il s'ils avaient un bonne éducation, mais pas de motivation pour vivre… pas d'espoir ? Vous voyez, je n'ai pas le désir de laisser nos gamins aller en enfer avec un grand diplôme… tout est relatif, n'est-ce pas…
Mais Dieu a vraiment commencé à nous conduire dans des directions particulières. Pas seulement en faisant la charité, mais en développant quelque chose qui va leur donner la CAPACITE de TRANSFORMER leur communauté. Nous allons partager quelques-unes de nos idées alors qu'elles deviennent plus 'tangibles'.
Pour vous montrer quelques élèves :
Nous avons rencontré Patrick, 13 ans, qui vit seul avec son frère de 11 ans. Sa mère est morte il y a quelques années. Le père vit à Kampala, distant de 80 km… Il est venu 3 fois seulement cette année ! Pouvez-vous imaginer cela ? Dans la maison voisine vivent 2 garçons de 13 et 11 ans, TOUS SEULS ! SANS AUCUN SERVICE SOCIAL pour leur donner à manger, sauf peut-être une mère qui vit en bas de la rue qui se sent très malade, et qui leur apporte un repas une fois par jour… c'est malsain…ouais. Nous les assistons un peu en payant leurs frais de scolarité (ils ont au moins quelque chose à faire le jour durant). Mais est-ce que cela va vraiment résoudre le problème ? Non – pas du tout. Mais jusqu'à présent c'est tout ce que nous pouvons faire…
Dorkas a aussi 13 ans. Son visage flamboie quand elle parle de sa 'carrière' scolaire ! Elle a fini première dans sa classe au dernier classement ! Elle est dans une petite école, comme la plupart des enfants ici en Ouganda. Elle nous a dit que parmi les 17 enfants, seuls 10 ont passé des examens… 'Pourquoi ?' demandez-vous ? 7 n'ont pas pu payer les frais de scolarité… donc ils n'ont pas pu passer les examens… donc ils ne passeront pas ce niveau… donc ils seront éjectés… 50% des élèves ougandais ne passent pas le 4e degré !
J'aime Dorkas depuis le premier moment. Je suis sûr de vous en dire plus sur elle dans l'avenir !
Mary est seconde dans sa classe ! Oui, elle nous rend fiers de la parrainer ! Vous voyez le petit pot à côté de sa mère ? Il contient des aubergines de leur petit jardin. Une part de 4 aubergines est vendue 4 cents (sérieux !) Sa mère peut gagner 40/60 cents par jour. C'est tout leurs revenus ! 40 à 60 cents par jour pour nourrir 5 enfants ! (et payer une rente pour la hutte devant laquelle elles sont assises). Aussi quand nous décidâmes d'intervenir et de payer les frais de scolarité de Mary, cela fit toute la différence… Mais, chers amis, je me sens un peu bête de ne faire que ça…
Comme vous le voyez, il y a beaucoup d'enfants ici ! Je ne me fais pas d'illusion sur notre faculté d'être capables de tous les aider… nous ne pouvons pas… Mais notre plus grand désir est de commencer à aider quelques-uns d'entre eux pour transformer la communauté… Et OUI, nous pouvons utiliser VOS prières. Priez pour la Sagesse. Priez pour la Faveur. Aidez-nous financièrement dans l'avenir. Répandez l'information… restez impliqués avec 1EnfantDePlus, ou toute autre organisation prenant soin des besoins des enfants les plus vulnérables dans ce monde. Merci pour votre attention.
Ferdi
21.9.08
1moreChild continues
So - it's not possible to keep up with the stories we are being part of!
Unbelievable! On this Sunday afternoon, we take a little break to reflect,
and recharge!
I was overwhelmed last Monday, as we continued to deliver school-fees, and
try to find out how we can develop 1moreChild... Where do we put your
focus... Education is important ... but MOST of our kids don't even eat more
than 1 meal a day ... and sometimes not even that... And if we're giving
them an Education, can that really change their lives, or do we need to look
deeper? What is they have a great education, but no motivation for
living...no hope... You see, I have no desire to let our kids go to hell
with a Collage degree... everything is relative, isn't it...
But God has really started steering us in specific directions. Not just
creating a charity, but forming something that can EMPOWER somebody to
TRANSFORM their community. We'll start sharing some of these ideas as they
become more 'tangible'.
To show you some of our students:
Meet Patrick, 13 years old, living ALONE with his 11 year old brother.
Mother died years ago - dad is working in Kampala, 80 km away from the
village were they live...He has only been home 3 times this year! Can you
imagine that. In the house next door from YOU live 2 boys, 13 and 11 years
old BY THEMSELVES! WITH NO SOCIAL SERVICES to feed them, except maybe a
mother down the street that feels bad, and brings them a meal once a day...
that's just SICK... yeah yeah - we give him some support by paying his
school-fees (so he has something to do during the day?) But does that really
solve the problem? No - it doesn't. But right now - it's all we can do...
Dorkas is also 13 years old. Her face GLOWS when she talks about her school
'career'! She finished 1st in her class last term! She's in a small school
(unlike most children here in Uganda). She told us that out of 17 children
there were only 10 that took the exams... 'Why?' you ask? 7 couldn't pay
their school-fees... therefore couldn't take the exams... therefore won't
pass this grade...therefore drop-out... 50% of Ugandan students don't make
it passed the 4th grade!
I loved Dorkas from the first moment - I'll be sure to tell you more about
her in the future!
Mary was SECOND in her class! Yes - it DOES make us proud to sponsor these
kids! You see that little pot next to her mother? It has eggplants from
their little garden... One portion of 4 eggplants sells for 4 cents
(serious!) Her mother can make 40 / 60 cents per DAY. That's ALL their
income! 40 or 60 cents per DAY to feed 5 children! (and pay rent for the hut
they are sitting in front of). So when we decided to step-in and pay Mary's
school fees, it DID make all the difference... But man - it feels so dumb to
just do that...
As you can see, there are many children here! I have no illusion that we'll
be able to help all of them... we just can't... But our deepest desire it to
start helping some of them to TRANSFORM their communities... And YES - we
can use YOUR help. Pray for Wisdom. Pray for Favor. Help us financially in
the future. Spread the word... get involved with 1moreChild, or any other
organization caring for the needs of the most vulnerable children in this
world. Thanks for caring.
Ferdi
17.9.08
La coupe de cheveux des enfants des rues.
Pendant quelques jours, nous avons pu aider de façon pratique à CRO. Nous avons coupé les cheveux gratuitement aux enfants de la rue qui en avaient besoin pour la rentrée de l'école lundi. Une des exigences de l'école, pour les garçons et les filles, est de venir avec la tête rasée ! Aussi nous avons tondu des têtes !
Quand j'ai fait ma première coupe, moi Tatiana, j'ai pensé à un de mes garçons à New-York, Maxime Leak (dit Maliek). Maliek fut la première personne à qui je n'ai jamais rasé le crane, mais, pour être honnête, Maliek ne fut pas aussi reconnaissant que ces enfants des rues, peut-être parce que je n'avais pas fait un bon travail.
De toute façon, ce fut vraiment drôle de voir la transformation des visages. Ils étaient très timides et n'osaient pas nous regarder, mais ils nous ont quittés avec un grand sourire qui éclairait leurs visages et nous font un grand bonjour à chaque fois que nous les rencontrons. Habituellement, l'enfant se rase la tête avec une lame de rasoir et garde des estafilades dans l'opération. Mais nous l'avons fait délicatement avec une tondeuse et au dessus de la tête, nous avons fait une ''coupe Brooklyn'' !!! Une petite coupe de cheveux est une petite bénédiction qui va faire un long chemin !
Nous avons aussi rencontré l'encadrement de CRO et nous avons planifié plusieurs ateliers de réflexion… Chaque jour, il y a une moyenne de 350 enfants des rues qui viennent. Nous croyons que l'école du dimanche sera un grand outil pour leur parler et les discipliner. Nous nous réjouissons de travailler avec un groupe d'Ougandais qui veulent faire un changement dans leur communauté !
16.9.08
Premier jour de ‘1enfantdePlus’
Denis (10 ans) et sa sœur (13 ans) nous ont dit comment leur père est mort du SIDA. Maintenant, pendant le temps où ils ne vont pas à l'école, ils ont du atterrir dans un terrain vague, et ils n'ont rien à manger. Leur mère qui est séropositive est très faible. Pour cuire un peu de nourriture, ils coupent des branches d'arbre et les laissent sécher. Pour nous, c'est fou de voir ces gens, aujourd'hui, en 2008, vivrent encore comme à l'époque des dinosaures. C'est la pauvreté au plus profond ! N'avoir absolument RIEN !
Tubbe, son frère et deux sœurs ont une histoire à fendre le cœur… pendant que son père était en train de dormir dans sa maison, un homme est entré, et l'a poignardé. Après avoir été envoyé en urgence dans l'hôpital le plus proche, il y est mort. Mais sa mort n'a rien résolu. La famille que le père a laissée derrière lui a encore été chassée. Pendant les funérailles, les oncles et tantes de Tubbe sont venus mais sont repartis avec tout le bétail ! Ainsi ils n'ont plus de père et plus de troupeau, ce qui signifie AUCUN REVENU.
Le pire est que cette histoire ne s'arrête pas là. Après s'être battue pour survivre, leur mère a pris un micro-crédit pour planter des canes à sucre avec l'objectif de les vendre. Quand ce fut le moment de la récolte, la famille du père les a incendiés…Ils ont fui leur village et maintenant ils vivent dans une maison de deux pièces au milieu de nulle part. C'est dans ce 'nulle part' que nous les avons trouvés il y a deux ans et que nous avons pu parrainer 4 des 5 enfants, pour un petit départ dans une nouvelle vie…
Eddy (19 ans), est orphelin de ses deux parents. Son père est mort du SIDA, ou 'a maigri' comme on dit ici. Peu de temps après, sa mère est morte aussi. Il a alors déménagé chez sa grand-mère maternelle mais elle est morte quelques années plus tard. Il réussit ensuite à entrer en contact avec son autre grand-mère…
Nous avons rencontré sa grand-mère (74 ans) qui est malade à l'hôpital. Nous avons pris quelques photos, prié, et l'avons laissé avec Eddy.
Il nous a emmenés chez lui…. Ce fut un bon moment ! Eddy est un jeune homme doux. Il est très reconnaissant d'être un des bénéficiaires de notre programme de parrainage. Il fait une école de commerce pour la construction et a eu plusieurs fois l'opportunité d'utiliser ses connaissances. C'est ainsi qu'il peut commencer à gagner un peu d'argent. Nous voyons avec plaisir combien il veut réussir dans la vie. Son combat est très contagieux. Eddy nous a montré la voie pour les sponsors de '1enfantDePlus'. Il est revenu avec nous à Jinja pour voir sa grand-mère qui est encore à l'hôpital. Je dois vous dire que juste une heure et demie plus tard, nous avons reçu un coup de téléphone nous informant du décès de sa grand-mère… PAUVRE GARS ! Sa vie a été une histoire de morts, l'une après l'autre. Maintenant qu'il a trouvé un peu de stabilité, toutes choses s'écroulent. Elle était la seule personne en vie qui lui soit proche. Jusque là, il faisait les choses machinalement, mais quand la réalité le frappe, c'est une autre histoire… Gardez-le dans vos prières ! Nous ne savons pas nous-mêmes quoi faire dans une telle situation…
Sûrement le jour entier fut très chargé… certains nous ont dit comment ils font quand ils ne peuvent plus payer les frais scolaires ou même ne peuvent plus acheter un crayon pour prendre des notes en classe… pour nous, c'est la pauvreté absolue !
Quand je relis cet article du blog, j'ai du mal à croire tout ce qui peut se passer en une journée….
14.9.08
Emailing: DSCN2072, DSCN2096, DSCN2058, DSCN2061, DSCN2070
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12.9.08
Maëlle est folle des animaux
Imaginez votre fille de presque 15 mois, réellement transformée en un animal ! Chaque fois que vous lisez un ‘Dick Bruna’ sur ‘dierengeluiden’ (les cris des animaux), elle devient vraiment excitée…
Aussi imaginez que vous sortiez dehors et voyiez tous ces animaux DANS LA RUE ! Juste comme ça, dans votre propre rue !
C’est l’histoire qui arrive à Maëlle en ce moment ! Nous n’avons pas besoin d’aller dans une ferme – ils sont là, tout autour de notre appartement ! Vraiment formidable ? Bien, pour Maëlle ça l’est !
Ces deniers jours, nous avons rencontré différents missionnaires. Cela nous ouvre les yeux à nous, ‘jeunes’ missionnaires en Afrique.
La suite à venir….
Journée de foot-ball à CRO
Je vais vous expliquer. A CRO, ils restaurent les enfants qui sont dans la rue. Ces enfants finissent dans la rue, souvent parce que leurs parents ne peuvent pas (ou ne veulent pas) payer leurs études. Alors, soit ils décident de quitter la maison, soit ils sont obligés de trouver un travail pour aider la famille (ou les dépenses de leurs parents…) Quand j'ai travaillé avec eux en 2002, Bosco et moi avons recherché les différents moyens pour les préserver de finir dans les rues… Bon, facile … les aider à rester à l'école à travers un parrainage pour les frais scolaires, et finalement soutenir ces enfants dans les écoles et les collèges.
Cette semaine, CRO a organisé un tournoi de football entre les 5 branches qu'elle gère en Ouganda. Les enfants des rues de Lira, Mbale, Jinja, Masava et d'une autre ville sont tous venus à Jinja pour la compétition.
Tatiana a eu une grande conversation avec deux filles venant du nord. Lidia et Estelle-John qui vivent toutes deux dans les rues de Lira. Les parents de Lidia ont voulu la marier dans son jeune âge, mais elle a refusé… elle veut aller à l'école, mais ses parents n'y voient pas un investissement 'tangible'. Ils voient juste que cela va coûter de l'argent. D'un autre côté, si elle se marie, elle va apporter quelque bétail à la famille et va ainsi lui permettre de mieux se débrouiller. Même plus, si elle restait à la maison, elle pourrait encore vendre des choses au marché et apporter de l'argent pour contribuer aux dépenses. Puis ses parents sont morts et la pression de la famille pour la marier est devenue plus forte. Lidia n'a plus pu tenir et a quitté la maison. Elle a alors commencé à arpenter les rues de Lira. CRO l'a récupéré il y a 7 mois. Lidia a 16 ans et a déjà connu tant de choses. Elle retourne à l'école. De temps en temps, elle parle à sa famille, mais jusqu'à présent elle reste avec un cousin.
Lidia aime CRO. Elle est aidée pour faire ses devoirs et aussi pour payer les frais de scolarité. Lidia est reconnaissante pour l'opportunité qui lui a été donnée de retourner à l'école. Lidia veut devenir ingénieur. Par CRO, une chance de vivre son rêve lui a été donnée !
Nous devons confesser que Maëlle est notre arme secrète de missionnaire. Elle est absolument formidable pour faire un pont entre les Ougandais (quand nous allons à CRO), les enfants des rues et nous… Maëlle est formidable dans ses premiers contacts en volant des sourires ! Dans les rues, elle va vers tout le monde, mais quand ils restent fermés, elle frappe sa tête, dit non et les repousse.
C'est une vraie fille de Brooklyn ! Elle a beaucoup d'attitudes comme ses sœurs plus âgées (Asia et Sabrina LOL)
9.9.08
Quelques images de l’Ouganda
1ere photo : un magasin africain aussi appelé Bodega.
2e photo : Bosco et sa famille sur leur bout de terrain. De gauche à droite : Bosco, Esther, Deborah, Timon, Tarsis.
3e photo : les enfants dans la rue appelant Ferdi et Maëlle Muzungu ! Muzungu ! (homme blanc). Ils se sont réellement enthousiasmés quand Maëlle s'est retournée vers eux.
4e photo : Matoke… Cela ressemble à des bananes-plantains, mais honnêtement ce n'est pas comme ça. Celles-ci sont…. Pas comme je le souhaitais !!!!
5.9.08
Le marché à Jinja
On a prévu de prendre les deux premières semaines pour nous installer dans notre appartement et de prendre le temps de connaître les environs.
Notre appartement est situé en plein centre de Jinja, ce qui est bien car nous avons un accès facile à tous les supermarchés et aussi au marché local qui est ouvert tous les jours.
Moi, Tatiana, je dois confesser que mon expérience des marchés est assez accablante… c'est bondé, étroit, sale et malodorant. Et en plus de ça, je ne comprends pas ce que les gens veulent me dire et j'ai toujours peur de me faire voler… J'ai fini par acheter notre subsistance au supermarché qui est plus cher…
J'y suis revenu avec une amie, Esther, qui m'a fait faire un tour du marché et voir les prix des fruits et légumes… C'était toujours accablant mais avoir quelqu'un qui parle la langue courante m'a fait gagné beaucoup de temps. Je suis revenu hier toute seule et j'ai acheté un ananas. Je suis sûre que cela ne vous semble pas difficile, mais pour moi, ce fut une grande victoire… Le fait que les prix ne sont pas écrits et qu'ils parlent dans leur dialecte, que nous devons constamment tout marchander (et ce n'est pas mon fort du tout), c'est stressant et accablant pour moi. Mais j'ai réussi à le faire !
Maëlle va bien. Elle est une vraie missionnaire. Elle a déjà tenté d'établir des contacts avec les gens qui passent dans la rue. Laissez-moi vous expliquer…
Je pense que les Ougandais ont l'habitude de voir des Blancs mais pas des couples mixtes – ce que nous sommes – aussi, les gens nous regardent sans arrêt… mais Maëlle le prend si bien et leur fait un petit signe pour leur demander un sourire. Elle est indiscutablement la meilleure pour les contacts interculturels.
Elle doit le tenir de son père… Ferdi a déjà établi des contacts avec nos voisins indiens, B-lam et Moesha. Ils ont un restaurant dans la rue, le ''Krishna Restaurant''. Ferdi a déjà eu une tasse de café et une grande conversation avec B-lam. Chaque fois qu'ils se voient, B-lam l'invite à venir le voir chez lui pour parler. C'est après la fermeture du restaurant à 22 heures et c'est l'heure d'aller se coucher. Lui, il y va, pas moi.
Ce week-end, nous espérons trouver des armoires pour notre chambre. Nous voulons essayer de construire notre nid, même si c'est juste pour 4 mois. Nous ne voulons pas passer notre temps dans les valises… Plus tard nous mettrons aussi quelques placards dans la cuisine, car maintenant nous avons tout sur le sol et c'est dangereux pour Maëlle.
Une amie missionnaire hollandaise, Ingrid Wilts, nous a prêter un sofa… C'est étonnant comment notre maison semble plus douillette !
Dimanche dernier nous sommes allés au Centre Familial de la Victoire, une église pentecôtiste des Assemblées de Dieu. Ici encore, nous avons été le sujet des discussions. Un couple mixte avec un bébé ! En tous cas, le service a été formidable. Nous pensions que nous allions d'abord chercher aux alentours, mais cette église est parfaite. C'est seulement à quelques numéros de chez nous. Nous avons choisi d'attendre un peu avant de nous présenter au Pasteur, peut-être ce dimanche nous prendrons du temps pour parler avec lui et le connaître.
Voici pour aujourd'hui, mais nous allons essayer de faire de notre mieux pour vous tenir informés.
Merci encore pour tout,
Ferdi, Tatiana et Maëlle de Jinja, Ouganda
Maëlle faisant le ménage dans l'appartement
2.9.08
Nous sommes arrivés à Jinja !
Nous avons laissé Reeuwijk le 26 août, aux environs de 10 h 30. Le voyage vers l'aéroport n'est pas très long, aussi avant même de tout découvrir, nous avions déjà été enregistrés, et prêts à partir ! Kyra, Lente, Sterre, Jeannette et Cees, Renatte et ses filles (ainsi qu'un garçon) et bien sûr Opa Jos sont venus nous faire la bise pour le départ.
Le premier vol avec Maëlle a été formidable. Nous sommes arrivés à l'aéroport d'Heathrow…où nous avions 6 heures à tuer. Mais comme vous le voyez sur la photo, nous avons trouvé de l'occupation ! Tanie et Maëlle ont fait des coloriages, j'ai pris Maëlle pour regarder Baby Einstein sur notre iPod.
Dans l'avion, Maëlle avait son propre fauteuil, et elle a dormi toute la nuit ! (Très gentille). Un moment dans la nuit, j'ai eu une petite conversation avec Jésus ! J'étais chagriné à propos de mon entrée dans le pays… Peut-être que mes 8 années aux Etats-Unis m'ont donné quelques frayeurs sur les passages de frontières… De toutes façons, j'ai décidé de croire qu'Il nous veut en Ouganda. Il me donnera une entrée paisible, et Il l'a fait ! Nous n'avons même pas encore obtenu l'extension nos visas pour notre séjour de 4 mois !
Tatiana a réalisé pendant l'atterrissage à Entebbe qu'elle entrait en Afrique, Tout ce qu'elle a vu était de l'herbe, des arbres et le lac Victoria…
Notre appartement est pris en sandwich entre une rue très animée (comme Broadway, ça alors !) et un vrai ''projet'' citadin ougandais à l'arrière… avec une mosquée.
VUE DE DEVANT
VUE DE DERRIERE
Après quelques jours où Ferdi n'était pas très en forme, nous sommes maintenant repartis de l'avant et préparons notre appartement pour les 4 mois à venir.
Bien – Nous sommes si loin ! Nous allons essayer de nous établir mais sûrement nous allons nous rattraper bientôt !
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