10.12.10

Une leçon de Marie

Il y a une semaine, nous avons eu l'opportunité de parler de l'histoire de Tjeko à des centaines de personnes travaillant dans le domaine des loisirs et des jeux. Notre but était de remplir notre container avec des équipements et des jeux pour pouvoir les envoyer en Ouganda en mars. Nous avions tout le nécessaire : brochures pour expliquer qui nous sommes et ce que nous voulons faire, supports, images, fiches de dons et une équipe enflammée... J'aurais aimé vous dire que les gens ont été extrêmement généreux et que nous n'avions pas assez de place pour stocker tous les dons immenses que nous avons reçus... Mais soyons honnêtes, ce ne fut pas le cas. Ce fut une déception ! Après avoir demandé des dons pendant trois jours, ils ont continué à nous regarder de travers. La mine qu'ils exhibaient reflétait ce qu'il y avait dans leur tête... ''ne savez-vous pas que ce jeu représente beaucoup d'argent... pour moi le donner serait un gaspillage et qu'obtiendrons nous en échange des enfants de l'Ouganda ?'' Un peu comme le disciple le disait de Marie quand elle a versé son parfum de grand prix sur les pieds de Jésus (Marc 15:3)
Nous sommes revenus de l'exposition avec deux filets de tennis et une tonne de gens qui nous disent qu'ils pensent bien à nous. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit... je suis reconnaissant pour ces deux filets et les contacts que j'ai noués... Vraiment ! Mais je me pose des questions... Pour moi cela aurait été si beau d'obtenir beaucoup de choses. Maintenant, tout est devenu irréaliste comme vouloir aller en Ouganda pour tenir la foire Tjeko ce prochain été (2011). Mais vous et moi savons que quand c'est irréaliste cela devient surnaturel et quand c'est surnaturel, Dieu en retire toute la Gloire.
Nous prions pour que les choses basculent... Un mouvement de gens qui croient que TOUT ENFANT DOIT AVOIR UNE ENFANCE et qui font tout pour que cela devienne une réalité. Notre objectif est de démarrer cet été en Ouganda... Regardez Dieu faire des choses irréalistes ! (Luc 18:27)


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