Comme je prenais un journal gratuit le matin du 11 septembre, 9/11 était écrit partout. Pas de doute, c'était il y a 10 ans maintenant. Je lisais les e-mails, et répondait à un de mes amis, j'écoutais Spotify sur mon PC et ce CD de Hillsong passait…
C'est drôle, c'est le CD que l'on utilisait pendant les réunions de prière à Metro Ministry (je l'ai tellement passé – que pendant des années, je ne pourrai plus l'entendre – mais ce matin il résonnait si bien). Il m'a ramené sur ce jour passé du 11 septembre… Comment New-York a instantanément changé. Je n'ai jamais vu une telle fraternité dans cette ville qui est normalement si dure, si froide… J'ai été réellement touchée. Et quand je dis 'jamais', je veux dire nulle part ailleurs dans le monde.
Des heures après ces moments tragiques, quelques personnes de notre équipe étaient allées dans la rue pour prier. LA PRIERE. Dans les rues de New-York. Et pas de façon discrète. Juste dans la rue ! Avec beaucoup d'autres ! Le jour suivant, je rejoignais les rangs. Ce fut vraiment thérapeutique. Je veux dire, sérieusement, que peut-on dire devant une telle tragédie ? Juste à quelques minutes du lieu du désastre. Comme le feu faisait encore rage, nous étions en train de prier, sentant les odeurs qui nous pénétraient, envahissant l'atmosphère pendant des mois.
Je suis heureuse d'être ici… heureuse d'avoir vu cette cité, dure à l'extérieur, mais humaine à l'intérieur. Elle me parle. Je pensais qu'au plus profond de moi, nous avions naturellement crié à Dieu quand nous avions réalisé que nous ne pouvions pas faire n'importe quoi dans une situation donnée. Aujourd'hui, je suis reconnaissante d'avoir pu crier à Dieu et qu'il me permet de l'appeler 'Père'. Quel réconfort.
J'ai voulu donné à tous mes amis et ma famille, partout à travers le monde, quelques réflexions, 10 ans après.
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